Encore un incontournable du « noyau dur » du Festival de Vitry-sur-Seine ! Il y est présent depuis le début. Et même s’il a proposé de céder sa place pour amener du « sang neuf », nous verrons plus tard. Car lorsque l’on veut assoir un événement dans le temps, il faut savoir s’entourer de gens fidèles et sérieux, de ceux qui font que l’initiative va avoir le retentissement souhaité. Donc Jean-Hugues est de retour parmi nous.
Jean-Hugues est Franco-Suisse. D’où lui vient, sans doute, cette façon bien à lui d’être insurgé et révolté, tout en retenue… Peut-on lutter contre les atavismes nationaux ?
Après des brillantes études (c’est le rédacteur de cette note qui le dit, jamais Jean-Hugues ne se permettrait de se la « péter ») au lycée Charlemagne de Paris, puis à l’Ecole nationale d’opérateurs Louis Lumière, il travaille naturellement, dans le cinéma, comme assistant de nombreux réalisateurs, dont Ariel Zeitoun, Francis Girod, Bertrand Tavernier et Roman Polanski.
Puis, à partir de 1983, il se lance dans l’écriture de romans noirs, de nouvelles, et de littérature pour les jeunes lecteurs.
Wikipédia nous dit, avec une étrange neutralité – seraient-ils Suisses, eux aussi ? – que « son œuvre est de qualité, mais difficile à classer », alors qu’il est simple de la mettre dans le rayon des bons auteurs, qui permettent au lecteur d’ouvrir les yeux sur les dysfonctionnements du monde et, par conséquent, des hommes. Il va falloir trouver quelqu’un pour rédiger une fiche à la hauteur du talent du bonhomme. Pour preuve, la liste de ses récompenses est impressionnante.
Humain jusqu’au bout de la barbe, Jean-Hugues court le vaste monde pour rencontrer des lecteurs, animer des ateliers d’écriture pour les publics parfois très éloignés de la littérature. Grand maître du salon de Neuilly-Plaisance et de celui de Besançon, invité permanent de tant et tant d’autres, sa présence à Vitry est une évidence pour tous ses publics (des tout petits aux grands gaillards qui n’ont peur de rien).
Et, en plus, Jean-Hugues aime les chats, adore les chats, vénère les chats… Il n’est pas un mail qui ne se termine par un proverbe où il est question de cet animal soi-disant « de compagnie », mais tout de même libre et indépendant… Comme Jean-Hugues Oppel, quoi !
Pour en savoir encore plus, consulter son site www.jhoppel.free