Cicéron Angledroit, alias Claude Picq, est le genre de gars à réclamer son rond de serviette au Festival du Roman noir et social de Vitry-sur-Seine, vu qu’il est né fin 1953 à Ivry-sur-Seine, c’est-à-dire à quelques mètres de là. Heureusement, il ne le fait pas, nous aurions l’air malin !
Il a toujours vécu en banlieue parisienne, où il a été poursuivi, péniblement, par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au Bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire (secteur qu’il quitte avec joie en 2016).
Comme tout un chacun il a fondé une famille, puis une autre. Il traverse son temps avec une forte conscience de sa brièveté et s’étonne chaque jour de la vacuité humaine.
Les règles, la hiérarchisation de la société, les croyances sont pour lui autant de notions insondables quand il se replace dans cet univers sans fin et ce temps sans limites qui lui servent de décor.
Très tôt il a eu goût pour la lecture. Notamment les romans. Tout y passait, Céline, Dard, Malet et bien d’autres. Et très tôt aussi il a ressenti le besoin d’écrire. Mais ses velléités littéraires ont été longues à aboutir. Un premier roman en 1994 (Les cinq doigts de Dieu, édité chez Publibook.fr) où il règle ses comptes pêle-mêle… Et puis dix-sept autres depuis (« Sois zen et tue-le », « Nés sous X » et « Fallait pas écraser la vieille », « Riches un jour, morts toujours », « Qui père gagne », « Hé cool, la Seine », « Tout est bon dans l’boulon » et « Y a toujours un môme qui braille quelque part », « Tiens bon l’pinceau, y a des coulures », « Tel est pris qui croyait pendre », « Comme un cheveu sur le wok », « Descente à Ménilmontant », « Mourez, on s’occupe de tout », « L’incendiaire se brule les doigts », « Le moine au tablier rouge », « Six planches et une poignée de clous », « Bons baisers de Saint-Malo »), édités aux Editions Palémon, dans lesquels il utilise l’humour pour exprimer ses quatre vérités sans esprit revanchard (a-t-il une revanche à prendre d’ailleurs ?). En parallèle, il est aussi l’auteur, sous son propre nom (Claude Picq), de deux autres séries : les « JO » (« Jo le Clito boit la tasse », « Jo Fulgado entre en gare », Jo Fulgado prend la pose ») et les « Empathe » (« L’Empathe saute le pas », « L’Empathe prend de la hauteur », « L’Empathe fait patte de velours ») et d’un thriller « one-shot (« L’amant religieux ») qu’il autoédite chez www.amazon.fr . Affaire à suivre !
Pour échanger avec lui, c’est facile, « Cicéron Angledroit » est sur Facebook.
Et pour suivre son actualité, vaut mieux se rendre sur son site, car il a la bougeotte : www.ciceron-angledroit.fr